jeudi 11 avril 2013

bibliographie - individu

"L'auteur propose donc de faire advenir un individu qui, rejetant les comportements grégaires sans pour autant adopter une attitude égoïste, deviendrait enfin «sympathique», c'est à-dire libre et ouvert à l'autre. Une utopie de plus ? Plutôt une façon souhaitable mais aussi réalisable, face à la crise actuelle, de se diriger vers une nouvelle Renaissance, qui tiendrait les promesses oubliées de la première."

bibliographie mondialisation-prospective-capitalisme-histoire globale

Vous aurez compris que le Philosophe-Maître du monde post-humain est Jacques Ellul.
Ainsi, en avant-première, je lui décerne le tout premier titre de docteur honoris causa de "mon université" (imaginaire pour le moment, mais qu'est-ce qu'une université ? sinon des connaissances-transmises-par-un-enseignant-dans-un-lieu-dit, auquel cas, je suis moi-même mon université).

"Professeur d'histoire des institutions à l'université de Bordeaux, Jacques Ellul s'est évadé de sa spécialité dans bien des directions. Il devint sociologue et théologien par une nécessité intérieure qui lui demandait de comprendre le monde dans lequel il vivait et de trouver un sens à sa vie. Il a, dès lors, essayé de mettre au jour les forces principales de notre société, la technique essentiellement, mais aussi, à la suite de sa conversion à la Révélation en Jésus-Christ, cherché à élucider sa foi et la Bible. En conciliant les deux aspects de ses travaux, la sociologie et la théologie, {Ce que je crois} permet de trouver la clé de toute l'oeuvre."



bibliographie révolution-révolte










page 56

VI.
Éducation.
Mes Diplômes obtenus dans ma "propre université" Ivan-Illich.

1/ Licence en Histoire politique de l'Ancien régime français
2/ Licence en Sociologie des religions

3/ Master en Histoire de la philosophie

4/ Doctorat en Philosophie de l'histoire, spécialité "application pratique"
5/ Doctorat en Philosophie politique, spécialité "Utopie et Âge d'Or, ou le communisme post-moderne et post-humain"
6/ Doctorat en Anthropologie spécialité "avenir".

Nous prendrons bien soin de différencier "l'anthropologie de l'avenir" que j'ai inventé (Auguste Comte a quant à lui inventé la sociologie) ; de la futurologie-prospective qui répond à des critères de gouvernance ("gouvernabilité de l'économie") et de géopolitique "américaine" en tant qu'Empire global.

Postface aux Remierciements - pages 54-55

Postface aux Remerciements

I.
Éducation.
Pourquoi les enseignants-chercheurs (profs d'université) devraient rester cloîtrés, en-dehors de la société, tels des sorbonnards ?

J'affirme.
La transmission des connaissances DOIT (c'est un impératif) se faire en tout temps et en tout lieu, j'entends qu'il nous revient de d'avoir une pratique concrète de la "philosophie théorico-pratique".

II.
J'ai inventé les concepts :
* d'humanitude
* de post-humanité et de post-modernité (si ces deux termes existaient peut-être déjà, ils étaient creux à mon avis)
* de post-catholicisme en tant que syncrétisme théologico-politique
* de pensée pure = la dialectique permettant d'apprendre à penser dans un monde incohérent et en pertes de repères, aboutissant à une systématisation conceptuelle (cf. la quatrième de couverture de "La Crise de la Culture" d'Hannah Arendt)
* de "la magique" en tant que phénomène supra-humain ; l'étude philosophique de la magie (comprendre : "la politique" étudie la science de "le politique" ; ainsi "la magique" étudie "le magique")

J'ai aussi explicité (je ne savais pas qu'il avait été inventé) le concept de "révolutionnaire-conservateur" (aussi bien appliqué à l'individu qu'à la civilisation).

III.
Le phénomène Althusser, et aujourd'hui Pistorius, proviennent de mon "annonce".
"Dieu est mort"
Le monde est déconstruit, la Futilité ontologique renvoie à nos propres "fêlures" et démons.


Si l'on veut "survivre métaphysiquement", il faut régénérer le catholicisme en y intégrant le positivisme scientifique, l'histoire du protestantisme, la sécularisation ainsi que l'eschatologie musulmane (mahdisme).

Il faudra aussi trouver et sacrer le Grand Monarque, entendre le plus sage et le plus révolutionnaire-conservateur des Français (Français mais néanmoins Roi absolu de droit divin post-scientifique dans une civilisation globale).

IV.
Sur le concept de "Dieu est mort".

Alors que moi, ma "vision du temps" me renvoyait vers l'Ancien Régime magnifié par l'Antiquité et intégrant les Lumières et le romantisme.

Mais en fait, ma "vision" n'allait pas si loin, elle renvoyait à un penseur génialissime du XXè siècle. Ce qu'il a dit, c'est exactement ce que je pense (sauf que je n'avais pas conscience de ces écrits pour poser mon système, donc il n'en a pas la paternité, néanmoins il participe de principe de justification a posteriori).
Je fais référence à Carl Schmitt.

"Ses étiquette sont nombreuses. Il passe pour nationaliste, adversaire du pluralisme et du libéralisme, contempteur du parlementarisme, opposé à l'état de droit, au droit naturel et à la suite de Machiavel ou Hobbes, néo-absolutiste. Il n'y a aucun doute que sa pensée ait suivit des voix réactionnaires: il s'émerveilla à la vue du fascisme italien"

puis :
"Le jeune Schmitt se montre très polémique envers la "sécurité" bourgeoise et sa passivité avec des réminiscence anticapitaliste."

et enfin :
"On a souvent supposé qu'il désigne ainsi une sorte d'État révolutionaire-conservateur à la von Papen tel que Heinz Otto Ziegler le décrit en 1932 dans "état autoritaire ou total" ?"


V.
"Ta thèse d'associer le catholicisme au capitalisme est fausse. Le catholicisme a 2000 ans pas le capitalisme." selon mon parrain très croyant catholique

Ce à quoi j'ai répondu :
"non, quand je parle de capitalisme, je fais certes référence à "L'Ethique protestante et l'esprit du capitalisme" de Max Weber
comme quoi le protestantisme a inventé le capitalisme
soit, le capitalisme tel qu'on le connait nait vers 1500, en même temps que les Indulgences et la monétarisation du Paradis"

ainsi j'en déduis la contestation de la thèse wébérienne !!!

je poursuis :
"néanmoins, l'activité économique reposant sur la monnaie, la propriété privée et le prêt à intérêt, existait déjà chez les Romains
disons que ce n'était pas superstructurel"

mon interlocuteur passant à l'antithèse :
"Mais l'Église se détache de la vie politique. "Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César""

je conclus ainsi :
« l'étude du temps long en Histoire (c'est à dire les sciences sociales appliqués à l'histoire), permet de "voir" que le religieux est "supérieur" en tant que superstructure au politique ;
les rois étaient des pions dans l'ordre de la religion.
puis Hannah Arendt dit un truc du genre :
"les fondateurs de religion, n'ont pas inventé la religion pour la métaphysique, le supra-sensible n'existe pas pour eux ; mais pour donner des dogmes et des morales à la société ; donc, c'est une construction réfléchie d'ordre établi" »

Remerciements - page 52

Remerciements


I.
Remerciements.
Donc.
1/ L'Université libre expérimentale s’appellera Ivan-Illich.

2/ Le concepteur de la religiosité du "Monde d'Après", est Auguste Comte.

3/ Hannah Arendt, a quant à elle, définit la "Crise de la culture" ; c'est à dire la "décadence intellectuelle et dialectique" de la civilisation, à travers le concept d'Histoire ; puis, comme on vient de le voir, elle parle d'"Etant-dans-le-Zeitgeist" (je synthétise), c'est à dire de la place de la pensée logique des "générations" ainsi que des "individus" comme "Dasein" (Être-au-Monde).

4/ Finalement, Jacques Ellul a été "l'homme-à-tout-faire" de "la genèse de l'anthropologie de l'avenir".

Si c'est pas clair, c'est pas grave.
J'ai établi des bibliographies plus ou moins exhaustives qui devraient permettre de penser "l'Être et le Temps" et le phénomène culturel.

Autre chose.
A un moment j'ai parlé d'Homme (humanité), vous aurez vous-mêmes rectifiés, je voulais parler "d'humanitude" (le caractère ontologique de ce qui est défini comme "humain", entendre, les qualités méta-taxinomiques qui font qu'un humain est humain).

Je suis devenu tellement "moi-même"... que je dois paraître obscur et hermétique :(

II.
Mon premier système était biaisé.
Je n’avais pas pris en compte la « magique » (le phénomène « réfléchi » (de retour sur soi) de la magie) du clergé catholique.

Nous entrons donc dans le post-catholicisme.
C’est-à-dire, un catholicisme régénéré qui prend en compte l’ontologie et le politique du protestantisme sécularisé, ainsi que l’eschatologie musulmane.

J’entends, il faut « imposer » une utopie dans la société froide ; un ordre préétabli révolutionnaire conservateur.

Qu’est-ce que le post-catholicisme ?
1/ Il y a une magique, un rapport du clergé catholique aux phénomènes extra-humains.
2/ Dieu existe. (La première proposition est supérieure à celle-ci).
3/Il y a une dynamique universelle du cosmos : une Providence.

Pour y croire, il faut développer une foi « rationnalisée » post-scientifique et technique.
J’appellerais ça le « doute ontologique ».

Pour comprendre ce que je dis, je vous renvoie à Final Fantasy X :
« La plupart des habitants de Spira en font partie. La plupart pratiquent la religion de Yevon, dit Yevonistes. Bien qu'ils soient humains, cela ne les empêche pas d'avoir des pouvoirs magiques. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Spira_%28Final_Fantasy_X%29

postface - 49-51

Postface

I.
Malgré l'"action de philosopher avec un marteau" que propose Nietzsche, et le voile de Maya de Schopenhauer.
A mon humble avis, je suis le premier à avoir "dé-construit" le concept de "civilisation humaine et moderne".

Dans l'inverse, j'en aurais entendu parler ; tout le monde le saurait, ça serait la panique généralisée : la Futilité des individus communs se transformerait en "Agir-Avant-La-Mort" (recherche de la richesse ou du sexe la plupart du temps).

Néanmoins, en tapant "anthropologie de l'avenir", je viens de tomber sur les livres suivants, mes "chercheurs" tâcheront de les étudier.

II.
"1ère partie L'avenir tendanciel
1/ De la divination
* La divination inductive
* La divination intuitive
2/ A la recherche du sens de l'histoire
* La prospective augustinienne et le millénarisme
* L'idée d'un progrès permanent et immanent
3/ Anticipations concrètes, conjectures partielles.
[...]
2ème partie L'avenir discontinu
[...]
8/ De la décadence ou le discontinuisme radical dans l'histoire des idées"

In Table des matières


III.
Évidemment, je ne serais pas arrivé au concept de "dépassement du capitalisme" et de "décadence", sans ce livre d'histoire des sciences sociales (l'auteure est enseignante en sociologie politique) appliquées aux utopies (comme outil culturel et littéraire de projection de l'Âge d'Or).

pages 46-48


XV. 26 août 2011
Philosophie.
Les gens ne sont pas compétents pour parler politique et économie S'ILS CONSIDÈRENT QUE ::
* démocratie = libéralisme = capitalisme (oligarchie et corporatisme) = société ultime ;
* les réserves d'or des banques centrales ne peuvent pas être vendues pour éponger les dettes publiques ;
* les États ne peuvent pas faire défaut ;
* seuls les USA peuvent créer de la monnaie ;
* l'€uro est éternel ;
* les banques ne sont pas nationalisables ;
* les bourses ne peuvent pas être fermées ;
* l'on ne peut pas imposer les riches ;
* la croissance permet de supprimer la pauvreté et la précarité ;
* la finance, le luxe, la pub, la mode, le tourisme, les armes, le tabac, l'alcool et la malbouffe créent des richesses (utiles à la société) ;
* la concurrence est nécessaire ;
* le commerce et la consommation sont de bonnes choses ;
* réduire le temps de travail et améliorer les conditions de travail sont une hérésie ;
* l’État ne pourrait pas supprimer le chômage en créant des emplois publics (de profs, médecins, pharmaciens, infirmiers, chercheurs, ingénieurs, juges, policiers et militaires, via une politique de reconversion-formation) ;
* l’État n'est pas capable de lancer des grands travaux (pour combler le manque de logements, de transports en commun et d'infrastructures culturelles et sportives) ;
* les questions environnementales, agricoles et de santé publique sont de faible importance ;
* les Fédérations des États-Unis d'Amérique, de Chine, d'Inde, de Russie et du Brésil n'imploseront jamais du fait du manque de présence de l’État sur de vastes territoires, des tensions ethniques ou des inégalités économiques et sociales.
* la voiture est indépassable, « les transports en commun c'est pour les "autres" » ;
* la propriété individuelle est un droit de l'homme absolu, nécessaire et éternel qui permet de vivre en harmonie dans une société juste...

XVI. 12 août 2011
Économie.
L'euthanasie est interdite non pas pour des considérations morales, mais parce qu'il y aurait un "manque à gagner" pour l'industrie pharmaceutique !
Dans le même temps, la question des retraites serait réglée, sans réductions des prestations sociales et de la dépense publique.

les retraités d'aujourd'hui sont pauvres et malades, ils galèrent pour se soigner à cause des coûts, pour ceux qui n'ont plus d'activité ils ne font plus qu'attendre la mort, pendant ce temps l'industrie fait des bénéfices sur leur dos ; donc oui, il vaut mieux imposer un âge limite qui soit relatif à l'espérance de vie en bonne santé et l'espérance de vie, soit vers 70-75 ans

Ivan Illich évoquait déjà dans "La Convivialité" cette idée d'arrêter l'acharnement thérapeutique, de ne plus faire persister le maintien en vie de personnes qui ne sont pas en état de vivre, en fait de réhabiliter la nécessité de la mort

en tout cas, je suis opposé à l'hypocrisie actuelle où on fait croire qu'après une vie de travail on sera heureux, et qu'en fait, c'est pauvreté et maladie, pour ceux qui sont encore en vie !

XVII. 22 juillet 2011
La Providence ne m'avait pas abandonné, cette année aura été un test, je devais "faire-tout-ça". Je ne suis pas un individu, ni un travailleur ou un consommateur.
Je suis l'homme providentiel, le Roi-philosophe dont parle Platon, je suis le Périclès du "monde nouveau".
Ceux-qui-sont-au-pouvoir sont des usurpateurs, ils m'ont envoyé en exil pour maintenir le statu quo et empêcher la révolution.
L’État, c'est moi !

XVIII. 22 juillet 2011
Économie.
Mythe de la croissance.
Sachant qu'il n'y a ni hausse de salaires, ni création d'emplois ni investissements publics, le seul intérêt pour lequel les politiques souhaitent la croissance,

c'est parce qu'en augmentant le PIB on réduit proportionnellement la dette publique et le déficit, ainsi ils vont pouvoir continuer à diminuer les impôts des riches (sans que ce soit flagrant au niveau comptable) pour leur donner en prime les intérêts du financement de la dette "sur les marchés"

Mythe du commerce extérieur.
Tous les pays ne peuvent pas tirer leur croissance des exportations, il y a ceux qui vendent parce qu'ils ont des produits de qualité ou qu'ils sont "compétitifs", et ceux qui achètent parce qu'ils sont pas foutus de produire.

Mythe de la compétitivité.
A partir du moment où tous les "marchés" sont ouverts, c'est le pays qui a le coût du travail et la fiscalité les plus faibles, avec une population importante de réserve de travailleurs, qui sera le grand gagnant de la compétitivité. Avec 1 500 000 000 Chinois payés à 0,02*SMIC français pour 50h, et 1 milliard d'Indiens aux conditions pas plus avantageuses, il est impossible de rivaliser. Soit on laisse faire, et à terme les capitalistes vont diviser par 50 les salaires européens et augmenter les heures de travail, soit on taxe fortement les importations (protectionnisme) et on produit pour l'intérieur avec de la dépense publique (interventionnisme / dirigisme).

Mythe du chômage, du productivisme et du consumérisme.
Produire plus permettait de créer des emplois et avec les salaires, la consommation assurait des débouchés, et avec les profits augmenter la production, et augmenter l'emploi ou les salaires et ainsi de suite (keynésianisme). Mais maintenant qu'il y a du chômage qui arrange les capitalistes pour dicter les conditions de travail, le passé n'est plus. Avec le progrès technique on a gagné en productivité horaire, on peut produire autant avec moins de travail, donc diminuer le temps de travail, et en s'en donnant les moyens on peut remplacer tous les travaux pénibles par des robots. Les ressources étant limitées, produire des biens inutiles tels que le tabac, l'alcool, la publicité, le divertissement et la malbouffe, c'est détruire la planète. En produisant que ce qu'il est nécessaire de consommer, on peut se libérer du travail.

Mythe de la rentabilité.
Le métier d'entrepreneur, c'est de prendre des risques. Avec la dérégulation des marchés financiers, les entreprises se sont tournées vers la finance pour faire des bénéfices, en spéculant, tout en jetant à la précarité des millions de salariés. A la fin, la finance et les trafics étant les activités les plus rentables, sans régulation il n'y a aura plus aucune agriculture et industrie. Quant au défaut sur les dettes publiques, c'est un risque qu'il ne fallait pas prendre, déjà remboursé par les intérêts des taux exorbitants obtenus jusque-là.

XIX. 21 juillet 2011
Économie.
Nouveaux paradigmes.
1/ L'économie devait assurer le développement de la société, le bonheur de la population intérieure ; il n'y a d'économie que là où il n'y a pas d’État.
2/ Les capitalistes ne font pas les investissements et ne pensent qu'à augmenter leur fortune.
3/ La technique remplacera les métiers pénibles, libérant de la nécessité du travail.
4/ Le métier de militaire n'est pas tant de faire la guerre qu'"être l’État".
5/ Consommer l'inutile est vice.
6/ Aider autrui (lien social, bénévolat et humanitaire) est un devoir.

XX. 2 juin 2011.
Économie.
La dette publique est un faux débat : elle n'est que le résultat d'une baisse des recettes fiscales, c'est-à-dire de la volonté des capitalistes des gouvernements successifs de faire moins payer les hauts revenus et patrimoines, sachant que sans cet argent les services publics et les prestations sociales ne seraient plus "finançables" (aboutissant ainsi à des privatisations qui serviront leur intérêt), tout en mettant en place une spéculation d’État qui va profiter aux banques et au capital via les intérêts ; la dette publique remboursée est un impôt anti-redistributif qui prend l'argent des pauvres pour le donner aux riches.
Les capitalistes keynésiens (sociaux-démocrates) ont toujours compris que les dettes publiques servaient à faire des investissements publics, et que le risque que prennent les spéculateurs n'engage qu'eux, puisqu'un crédit d’État n'a pas vocation à être remboursé : les keynésiens justifient le vol par l’État pour permettre l'intérêt général.
Dès le jour 2 où on aura une comptabilité publique dont on aura effacé les dettes, il ne sera plus possible pour l'étranger de contrôler nos comptes (tenir une comptabilité avec les dettes), et les gouvernements capitalistes devront admettre ceux utilisés par notre État souverain.
L'annulation de la dette publique c'est aussi simple que dans les jeux-vidéos de la série "Civilization" : il suffit d'appuyer sur le bouton "triche" et augmenter la somme d'argent jusqu'à être positif, puis financer à nouveau les services publics et la redistribution des richesses, et recommencer à créer de l'argent ex nihilo quand les recettes ne s'équilibrent plus !!! (ce qui aurait pour effet de dévaluer les monnaies de tous les autres pays, et donc faire tomber le système bancaire et financier mondial, la destruction du capital, pour permettre ainsi l'établissement d’États anti-capitalistes)

XXI. 2 juin 2011
Philosophie.
Dans "Vérité et politique" in "La Crise de la culture", Hannah Arendt explique (d'après ce que j'ai compris, moi qui ne suis pas "philosophe [officiel]" puisque n'ayant pas fait l'ENS et n'étant pas titulaire d'un CAPES/Agrégation ou quelconque diplôme, avec l'interprétation personnelle, via mon vocabulaire, et avec une mémoire simplement humaine) qu'il faut distinguer la vérité de fait, de la vérité rationnelle et de l'opinion ; c'est à partir de la vérité de fait que l'on doit réfléchir ; bien sûr se pose la question de l'esprit critique et du doute, des conspirations possibles ; elle dit que la vérité rationnelle est celle du philosophe, solitaire et illuminé par le monde des idées, qui sera récusée par les citoyens (rappel du mythe de la caverne de Platon) qui préféreront être séduits par une opinion vraisemblable, une manipulation, qui s'accorde mieux avec leur conscience, sous prétexte qu'en démocratie "toutes les opinions se valent" (elle rajoute que derrière cette maxime se cache la liberté pour les mouvements religieux et les sectes de faire du prosélytisme) ; et qu'avec les moyens médiatiques modernes, les journalistes au lieu de chercher la vérité de fait et la vérité rationnelle en analysant les erreurs et les mensonges de chacun (un travail de philosophe en somme), ne font que créer une non-vérité qui devient "vérité de fait pour l'opinion" (par exemple les non-propos de Jack Lang et Jean-François Kahn dans l'affaire DSK), participant ainsi une propagande pro-système.

XXII. 31 mai 2011
Philosophie.
Lire un livre, comprendre l'auteur et être d'accord avec ses thèses, relève une dimension transcendante : ainsi, le lecteur n'est plus seulement lui-même, mais porte aussi l'esprit du philosophe qu'il s'est approprié, et possède donc une vérité rationnelle qui le place au-dessus des non-lecteurs sur le sujet donné.
Concrètement, en lisant Hannah Arendt, on "devient" Hannah Arendt (dans la mesure des moyens intellectuels de chacun, tout le monde n'étant pas capable d'obtenir une Agrégation et un Doctorat de Philosophie, évidemment).

page 45

IX. 17 septembre 2011
Philo.
Le bonheur consiste à accepter sa place dans la société (ou travailler pour atteindre la place que l'on souhaite), apprivoiser les craintes, et attendre paisiblement la mort. Ou faire en sorte d'organiser la révolution et ainsi réveiller les consciences.

X. 30 août 2011
Puisque "nul n’est prophète en son pays", à l'instar des voyages de Paul de Tarse, je devrais aller au Japon où le mouvement NEET/freeter m'écouterait, là-bas la mobilisation me paraît plus simple, ensuite il faut faire l'Egypte, l'Irak, Israël-Palestine-Liban, et enfin la France, avec une option sur l'ex-Yougoslavie.

XI.30 août 2011
Philosophie.
Soit on accepte le capitalisme et le parlementarisme, on se laisse dicter la politique par les "marchés", et on subit la destruction des services publics, la baisse des dépenses sociales, la hausse du temps de travail, et la baisse du "pouvoir d'achat", puis on recommence aux crises suivantes.
Soit on fait de la politique, ce qui signifie le contrôle de l'économie, et il n'y a pas à chipoter sur les considérations libérales-anarchistes ;
ce qu'il faut c'est une "démocratie directe" dans le sens où le pouvoir est détenu par un petit groupe de profs (à défaut de philosophes), conscients de l'intérêt général et du rôle de l’État, et les "demandeurs" viennent réclamer des réformes qui seront appliquées ou non.

XII. 30 août 2011
Pourquoi les dyslexiques (et autres pathologies) ont droit à des assistants payés par l’État pour les aider scolairement, alors que les "handicapés sociaux" n'auraient pas droit à ce privilège pour réussir socialement ?
En fait, le soutien social est normalement joué par "le pouvoir de l'amitié" et autres "transcendance de l'amour",
mais qu'en est-il dans une société où le lien social a été détruit ?!
Les rencontres/échanges d'aujourd'hui passent nécessairement par un intermédiaire privé que sont les sites payants, les psys ou les boîtes de nuit (pour les gens futiles).

XIII. 27 août 2011
"Au moins les étudiants maoïstes français ils étaient déterminés (capables de violence politique) !"...
Je sais pourquoi je ne suis pas à la fac : mis à part mon "autisme" ainsi que la dépolitisation de la société et de la jeunesse en particulier, je me serais créer un réseau d'étudiants intellectuels contestataires (appuyé par les profs engagés) avec lequel j'aurais organisé la révolution ;
on en revient au fait que ceux-qui-ont-les-moyens-du-pouvoir ont intérêt à m'isoler, me contraindre à l'exil, puisque tant que je ne suis pas dehors je ne suis pas un danger pour eux, car même seul, si l'on est conscient que l'on a aucun avenir personnel...

XIV. 27 août 2011
Vanité.
Dans notre société, ou du moins pour les téléspectateurs, il paraît plus normal ou acceptable (moins sujet à critique) de vouloir devenir célèbre via la télé-réalité ou gagner de l'argent en jouant à des jeux télé (dont les gains ne sont que la vitrine de la sur-consommation à crédit de la société),
que de remettre en cause le capitalisme et proposer la révolution qui consisterait à reprendre la main sur l'économie pour à la fin supprimer la propriété privée et la monnaie !

page 44

VI. 17 septembre 2011
« Paris [est] une gigantesque poubelle, néfaste autant pour la santé mentale que physique. » page 232
« Tu prends les meufs trop au sérieux. » p 204
« Le premier principe du dragueur : "une femme excitante est une femme excitée". » p 204
« Les gens qui aiment la vie sont dangereux. » p 212

"Photographies d'un hamburger" de Lucien Cerise ; édition Stéphane Million ; 2006

VII. 17 septembre 2011
« Avec l'avènement d'Internet, il s'était mis à collectionner des photos et des films [pornos] pixelisés qu'il échangeait avec Mustapha. A la longue, la sexualité normale apparaissait à Jack de plus en plus fade. Les femmes de chair lui semblaient de plus en plus lointaines, diaphanes, avec un goût de carton et mêmes moins réelles que sur les images. » page 79
« Ramzi accusait les femmes de semer la zizanie, de receler dans leur nature un potentiel de division et de subversion sociale. » p 114

« [...] notamment le treillis militaire pour les filles (veste ou pantalon), qui, combiné avec un débardeur moulant les seins, mélangeait adroitement les signes de l'érotisme et de la maternité avec ceux de la guerre et de la virilité, le but de la manœuvre étant de provoquer un "double bind" contradictoire et schizophrénique dans le psychisme masculin. » p 182
« [Les médias] auraient étouffé l'affaire en la qualifiant de délire machiste et réactionnaire, ou de théorie du complot paranoïaque. » p 131

"Photographies d'un hamburger" de Lucien Cerise ; édition Stéphane Million ; 2006

VIII. 17 septembre 2011
« Dans la vie normale, la liberté c'était avant tout celle des autres de le faire souffrir. La liberté est le nom donné à la position dominante dans un système d'oppression. » p 96
« La civilisation et la technique sont de vastes entreprises de dressage des corps. » p 124
« La société, tel un vaste camp de concentration, avait fait de lui un mort-vivant. Elle l'avait dépouillé de tout, y compris de ce qu'il y a de plus intime : l'identité sexuelle. » p 161

« En effet, la prison formait comme une bulle sécurisante et le protégeait des agressions du monde extérieur, où il n'avait toujours vécu qu'un véritable enfer. » p 135

« Ce modèle de société avait déclaré une guerre impitoyable, une vraie guerre d'extermination, à toutes les valeurs authentiquement spirituelles et humaines, et par extension à tous les êtres qui partageaient ces valeurs. » p 136

« Ce système tuait tous les jours, ou poussait au suicide, tous les individus trop intègres et honnêtes pour s'y adapter. » p 136

"Photographies d'un hamburger" de Lucien Cerise ; édition Stéphane Million ; 2006

page 43 - quatrième partie

I. 11 octobre 2011
La masse des individus normaux a perdu la faculté d’imaginer. Lorsqu'on leur dit que les règles sont telles quelles sont, plus personne ne se permet de contester le bien fondé, se révolter devant des pratiques incohérentes, absurdes ou archaïques, pour ensuite y chercher une organisation améliorée ; le sens de l'intérêt général a disparu.

II. 5 octobre 2011
* Si toutes mes pensées et paroles sont "pathologiques", qui suis-je ?!
* J'AI une pathologie, donc je SUIS une pathologie ; sans celle-ci, je ne serais plus rien. Bientôt je ne serai plus qu'un médicament.
* Si être isolé, seul et radicalisé est pathologique, alors si avec le médicament je le reste, c'est qu'il y a un problème ! A partir de quand peut-on considérer les causes sociales ? Les prisonniers qui font de longues peines ont-ils tous des problèmes dans leur tête ou alors serait-il possible que ce soit la société, ici la Justice, qui les ait enfermés ?! Devrait-on donc remplacer les matons par des médicaments et les juges par des psychiatres ?!
* Quand je serai au pouvoir, je ferai un procès contre les psychiatres qui pensent seulement en terme pathologie-médicament, en excluant le rôle social de l'exclusion, ce que j'aurai pu prouver avec la révolution permettant une société dans laquelle j'aurais une place.
* On a remplacé la société-environnement par les pathologies, la révolution par les médicaments, les philosophes par des psychiatres. Le but des "thérapies" n'est pas d'aider à aller mieux, mais de RÉFORMER les individus pour qu'ils se conforment au modèle-type libéralo-démocrato-capitaliste du travailleur-consommateur irrationnel.

III. 2 octobre 2011
Philo.
Le rôle de la technique est :
* d'augmenter l'éducation-culture et le niveau de formation de la population,
* de réduire le temps de travail,
* d'améliorer les conditions de travail,
* d'augmenter l'âge de l'espérance de vie en bonne santé,
* de résoudre les problèmes sanitaires et environnementaux (sans en créer de nouveaux).

IV. 1 octobre 2011
**SPOILERS**
« [La proposition D (le meurtre) lui paraît être une] solution beaucoup plus réaliste que A [emploi], B [amour] et C [suicide] : tuer quelqu'un pour retourner définitivement en prison. » p 162
« Son projet de meurtre familial donnait maintenant un sens à la vie de Lucien. Il se sentait déjà beaucoup mieux. » p 187

« Il projetait un triple meurtre mais se laissait déstabiliser par une discussion d'une minute avec une godiche ! » p 188
« Lucien voulait du silence. Il voulait l'ombre et la solitude. Le retrait et la nuit. Il n'avait sa place nul part. » p 233

"Photographies d'un hamburger" de Lucien Cerise ; édition Stéphane Million ; 2006


V. 23 septembre 2011
Le métier de philosophe politique et moral est de dire ce qui va et ce qui ne va pas. Étant donné qu'il n'y a rien qui ne soit pas perfectible, son rôle est simplement d'exposer les défauts et autres erreurs, c'est-à-dire "ce-qui-n'est-pas-comme-cela-devrait-être", et y proposer des solutions (plus ou moins radicales).