mardi 9 avril 2013

page 28

XXXIII.
Sur l'anacyclose.
Si l'on considère que toute critique (négative) du modèle démocratique (telle qu'elle est vécue-ressentie par les citoyens), par le seul fait qu'il faille avoir matière à la penser, implique le passage de la démocratie en ochlocratie, alors nous sommes en bien en ochlocratie !

Mais, je pense que nous sommes plutôt, en ploutocratie. Voire en kleptocratie. Ces deux formes de gouvernement étant, ici (dans l'absolu, elles dérivent de l'aristocratie), des décadences du système démocratique.
Wikipédia définit la kleptocratie comme "un système politique où une ou des personnes à la tête d'un pays pratiquent à une très grande échelle la corruption." c'est étymologiquement faux !
"klept" (comme dans "kleptomanie") signifie "vol (de richesse)" ; ainsi, j'entends, et Jared Diamond donne le même sens que moi : dans une économie de type capitaliste, où le but de la vie (individuelle et collective) est la richesse, ceux qui réussissent "volent la richesse" des autres (puisqu'il y a inégalité au lieu du partage de la richesse), on pensera notamment aux traders, aux patrons (dans le même temps où ils délocalisent) et aux hommes politiques qui sont sur-payés (dans l'absolu, la politique et la philosophie ne devraient pas être des métiers ni professionnels ni rémunérés, chacun pouvant exercer des "fonctions" en amateur ou en "technicien" bénévole).

Là où j'en viens...
C'est que les grecs et les romains n'avaient même pas imaginé le niveau de civilisation (en théorie politique appliquée) où nous en sommes arrivés.

Donc, posons l'anacyclose telle que je viens de l'amender.
Il faut un roi de droit divin.
Moi, ça me fait penser à un évènement historique...
Une jeune fille, paysanne, sans grande culture, qui entend des voix... qui lui disent qu'il faut "passer au Temps d'Après la guerre de Cent Ans où la France est occupée par l'Angleterre".
Elle décide de mettre le prince contesté ("son" prince) sur le trône de France ; elle prend des risques, s'engage dans la guerre, elle gagne des batailles alors qu'elle n'a pas de formation militaire et avec des troupes en sous-nombre, et réussi à rétablir la monarchie française (j'insiste sur le terme "français" -> "Grand Monarque"), celle-là même qui produira des François Ier (importation de la Renaissance italienne via les Guerres d'Italie, Ordonnance de Villers-Cotterêts, Collège de France), Henri III (assassinat du Balafré chef de la Ligue ce qui va avoir un impact sur la tactique militaire des Guerres de Religion et permettre la victoire finale de Henri de Navarre), Henri IV et Sully (Edit de Nantes, réforme économique et budgétaire), Louis XIII et Richelieu (concentration des pouvoirs, développement et centralisation de l'Etat), Anne d'Autriche et Mazarin (idem), Louis XIV et Colbert (colbertisme = manufactures royales + protectionnisme, développement de la littérature, de la philosophie et de la pratique religieuse) ; j'entends que la civilisation française repose sur cette croyance et ces actes.
Vous aurez compris que je fais référence à Jeanne d'Arc (une schizophrène, c'est à dire folle, que le Vatican a canonisé (réhabilitée a posteriori))

Ami catholique ! ton "gouvernement" considère la pensée pathologique comme "légitime", si je n'étais pas moi-même, je remettrais en question le bien-fondé/bon-sens idéologique de tes ministres !

pages 25-27

XXXI.
Bibliographie de la Décadence, bis.

XXXII.
Sur le concept de christianisme


pages 23-24

IXXX.
"Le romantisme s'esquisse par la revendication des poètes du « je » et du « moi », qui veulent faire connaître leurs expériences personnelles et faire cesser cet aspect fictif attribué aux poèmes et aux romans. Le romantisme se caractérise par une volonté d'explorer toutes les possibilités de l'art afin d'exprimer ses états d'âme : il est ainsi une réaction du sentiment contre la raison, exaltant le mystère et le fantastique et cherchant l'évasion et le ravissement dans le rêve, le morbide et le sublime, l'exotisme et le passé. Idéal ou cauchemar d'une sensibilité passionnée et mélancolique, ses valeurs esthétiques et morales, ses idées et thématiques nouvelles"

" L’homme est libre ; il ne dépend plus que de sa volonté et de la grâce divine, qui peut lui faire défaut, mais non le contraindre. La divinité désormais agit dans les cœurs, bien plus qu'elle n'intervient dans l'ordre physique des événements. L'homme devient une âme ; le corps perd son importance. La souffrance physique n'est plus un sujet de tragédie. L'amour se dépouille si bien des sens qu'il devient parfois chimérique : c'est l'union et l'aspiration mutuelle de deux âmes à travers le temps, à travers l'espace, à travers la mort. La nature extérieure change d'aspect il devient lugubre : elle est, comme l'homme, plus troublée, plus inquiète à cause de l'amour sur un animal ; il y voit un reflet de son âme ; il la peuple, non plus de divinités occupées chacune de leur petit domaine, mais de puissances amies ou malfaisantes, de "génies" bons ou mauvais, personnifications variées du bon et du mauvais principe qui se disputent le monde. Le romantisme est une sorte de langage."


pages 21-23

XXVIII.
Littérature et philosophie.
Je ne sais pas de quoi ça parle, ni qui est l'auteur.
Mais certains se souviendront que du temps où j'étais au LAP, avant de me définir comme "autiste" (donc lié à la psychiatrie), j'utilisais le concept de "tragique" (littérature), comprendre "la place de l'homme dans un cosmos qui fuit inexorablement vers la mort (ou du moins la souffrance théologico-existentielle chez l'Être-pour-la-mort)"

Ai-je le niveau pour comprendre ces 4 livres ?! A partir du moment où les questions que je me pose sont formulées, mon vécu me permettra de "vivre" l'exposé, plutôt que de s'appuyer sur la seule intelligibilité limitée.
Par contre, je serais tenté de financer le Doctorat Littérature et Philo à qui fait une synthèse dessus !