I. 11 octobre 2011
La
masse des individus normaux a perdu la faculté d’imaginer.
Lorsqu'on leur dit que les règles sont telles quelles sont, plus
personne ne se permet de contester le bien fondé, se révolter
devant des pratiques incohérentes, absurdes ou archaïques, pour
ensuite y chercher une organisation améliorée ; le sens de
l'intérêt général a disparu.
II. 5
octobre 2011
*
Si toutes mes pensées et paroles sont "pathologiques", qui
suis-je ?!
* J'AI une pathologie, donc je SUIS une pathologie ; sans celle-ci, je ne serais plus rien. Bientôt je ne serai plus qu'un médicament.
* J'AI une pathologie, donc je SUIS une pathologie ; sans celle-ci, je ne serais plus rien. Bientôt je ne serai plus qu'un médicament.
* Si être isolé, seul et radicalisé est pathologique,
alors si avec le médicament je le reste, c'est qu'il y a un problème
! A partir de quand peut-on considérer les causes sociales ? Les
prisonniers qui font de longues peines ont-ils tous des problèmes
dans leur tête ou alors serait-il possible que ce soit la société,
ici la Justice, qui les ait enfermés ?! Devrait-on donc remplacer
les matons par des médicaments et les juges par des psychiatres ?!
* Quand je serai au pouvoir, je ferai un procès contre
les psychiatres qui pensent seulement en terme pathologie-médicament,
en excluant le rôle social de l'exclusion, ce que j'aurai pu prouver
avec la révolution permettant une société dans laquelle j'aurais
une place.
* On a remplacé la société-environnement par les pathologies, la révolution par les médicaments, les philosophes par des psychiatres. Le but des "thérapies" n'est pas d'aider à aller mieux, mais de RÉFORMER les individus pour qu'ils se conforment au modèle-type libéralo-démocrato-capitaliste du travailleur-consommateur irrationnel.
* On a remplacé la société-environnement par les pathologies, la révolution par les médicaments, les philosophes par des psychiatres. Le but des "thérapies" n'est pas d'aider à aller mieux, mais de RÉFORMER les individus pour qu'ils se conforment au modèle-type libéralo-démocrato-capitaliste du travailleur-consommateur irrationnel.
III. 2
octobre 2011
Philo.
Le rôle de la technique est :
* d'augmenter l'éducation-culture et le niveau de formation de la population,
* de réduire le temps de travail,
* d'améliorer les conditions de travail,
* d'augmenter l'âge de l'espérance de vie en bonne santé,
* de résoudre les problèmes sanitaires et environnementaux (sans en créer de nouveaux).
Le rôle de la technique est :
* d'augmenter l'éducation-culture et le niveau de formation de la population,
* de réduire le temps de travail,
* d'améliorer les conditions de travail,
* d'augmenter l'âge de l'espérance de vie en bonne santé,
* de résoudre les problèmes sanitaires et environnementaux (sans en créer de nouveaux).
IV. 1
octobre 2011
**SPOILERS**
« [La proposition D (le meurtre) lui paraît être une] solution beaucoup plus réaliste que A [emploi], B [amour] et C [suicide] : tuer quelqu'un pour retourner définitivement en prison. » p 162
« [La proposition D (le meurtre) lui paraît être une] solution beaucoup plus réaliste que A [emploi], B [amour] et C [suicide] : tuer quelqu'un pour retourner définitivement en prison. » p 162
«
Son projet de meurtre familial donnait maintenant un sens à la vie
de Lucien. Il se sentait déjà beaucoup mieux. » p 187
« Il projetait un triple meurtre mais se laissait
déstabiliser par une discussion d'une minute avec une godiche ! » p
188
« Lucien voulait du silence. Il voulait l'ombre et la
solitude. Le retrait et la nuit. Il n'avait sa place nul part. » p
233
V. 23
septembre 2011
Le
métier de philosophe politique et moral est de dire ce qui va et ce
qui ne va pas. Étant donné qu'il n'y a rien qui ne soit pas
perfectible, son rôle est simplement d'exposer les défauts et
autres erreurs, c'est-à-dire
"ce-qui-n'est-pas-comme-cela-devrait-être", et y proposer
des solutions (plus ou moins radicales).
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