jeudi 7 novembre 2013

Esquisse d'un communisme révolutionnaire au XXIè siècle

Dans le capitalisme d’État ( comme en Chine actuellement ), l’État cherche à faire du PIB en exploitant les ouvriers-fonctionnaires et à augmenter la richesse de l'élite (le parti soi-disant communiste et les patrons).

Alors que moi je suis pour la suppression de la propriété privée, du commerce et de la monnaie. Et donner le pouvoir à une intelligentsia libre et où tous les emplois publics seraient militarisés, notamment l'agriculture, la pêche, les éboueurs, les transports en commun - suppression de la voiture individuelle - le BTP, la livraison d'agro-alimentaire... Et où chacun ne travaillerait que 4h par jour ce qui anéantirait le chômage. Puis former les ouvriers à Bac+2 pour remplacer le prolétariat par des robots.

Ma pensée politique serait une fusion de l’État platonicien du roi-philosophe, rapprochée du concept d'anacyclose dans sa forme d'Ancien Régime type louis-quatorzien, modéré par les Lumières et le romantisme littéraire ; d'avec la philosophie de l'histoire de Hegel ( qui met l’état au centre de tout ) et de matérialisme historique, de lénino-trotskisme ; ainsi que le concept d’État total de Carl Schmitt ( reprenant le contrat social selon Hobbes ) ; plus l'expérience cubano-nasséro-titiste et le baathisme d'Irak.

Constitutionnellement, ce serait une république théologico-eschatologique ( de type christique ) centralisée et présidentielle où le "corps professoral" ( d'orientation révolutionnaire-conservateur ) tiendrait le pouvoir exécutif. Sans parlement... Mais où les lois contestées ( par la rue ) seraient votées par plébiscite. Et le but d'un tel État consiste à former des "hommes nouveaux" pacifico-militarisés doués de culture philosophique et politique. En gros, une "dictature" de l'intelligence reposant sur la démocratie directe.