mardi 9 avril 2013

page 19

XXIII.
Les politiciens, les économistes et les journalistes pensent le "présent élargi".
Il revient au philosophe et à l'historien du temps long de dégager des dynamiques, des processus de civilisation, et de les appliquer à l'avenir.

on pourrait même contester le terme "penser" dans ma première phrase : le praticien aux affaires n'a "plus le temps d'être dans la theôria", il doit être dans la "praxis" : l'exécution (d'où "pouvoir exécutif")

XXIV.
Si une nouvelle à potentialité académique peut n'être que de 3 pages... A combien de pages peut-on définir des pensées en aphorismes comme un opuscule digne d'un intérêt universitaire ?!
J'en suis actuellement à la 14è page :)

XXV.
"La folie porte en elle un savoir sur l'humanité. Ce livre s'adresse à tous ceux qui cherchent un autre discours sur la folie. Il se situe résolument hors des consensus et des certitudes du savoir médical et montre qu'il existe au cœur de la maladie mentale un lieu qui échappe à la logique psychiatrique. Les concepts pour penser la folie sont à chercher dans les domaines de la métaphysique et de la théologie. Ainsi par exemple la question de l'hallucination est-elle envisagée au regard de trois systèmes philosophiques, ceux d'Epicure, Leibniz et Kant... ou quand la philosophie vole au secours de la psychiatrie ! Serge Tribolet dénonce la surdité contemporaine de la société, des responsables politiques et, pire encore, de la psychiatrie elle-même à l'égard de la folie. Un texte fort, incisif et argumenté. "

vous noterez que dans le titre, il n'y a pas de point d'interrogation : l'auteur AFFIRME donc le caractère philosophique et civilisationnel de la "pensée dite pathologique"
sur la folie, le Maître ès discipline, professeur au Collège de France :


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