XX.
Qu'est-ce que la décadence ?
C'est la dynamique inexorable, compte tenu de l'Histoire comparée du temps long et des sciences sociales, du périclitement de la superstructure d'une civilisation.
Comprendre, la perception, fantasmée et idéologique, d'une perte des valeurs traditionnelles.
C'est la dynamique inexorable, compte tenu de l'Histoire comparée du temps long et des sciences sociales, du périclitement de la superstructure d'une civilisation.
Comprendre, la perception, fantasmée et idéologique, d'une perte des valeurs traditionnelles.
Ainsi, la marchandisation des corps (tout-sexualité), la publicité
et la drogue représentent la décadence de notre société
post-Lumières (= passage des conceptions d'Ancien Régime vers la
civilisation scientifique et l'apparition des Droits de l'Homme).
Par contre, la disparition du catholicisme et du capitalisme, représentent une décadence "positive", dans le sens où cette sortie de la civilisation impliquera une révolution des moeurs et du politique, établissant ainsi une nouvelle civilisation crée de toute pièce, c'est ce qu'on appelle une "utopie".
Par contre, la disparition du catholicisme et du capitalisme, représentent une décadence "positive", dans le sens où cette sortie de la civilisation impliquera une révolution des moeurs et du politique, établissant ainsi une nouvelle civilisation crée de toute pièce, c'est ce qu'on appelle une "utopie".
l'article Wikipédia, évidemment plus compliqué que ma
formulation... vient de me faire réaliser là où je voulais en
venir :
dans "L'Effondrement", l'auteur a l'air de dire que pour passer à l'utopie (le "Temps d'Après"), il faut : 1/ "une prise de conscience généralisée du processus civilisationnel" et 2/ "un choix scientifiquement délibéré d'accompagner cette dynamique".
Concrètement, je SUIS le 1/, j'ai vocation à transmettre ; quand la population sera "conscientisée", il faudra amorcer la philosophie du 2/, et là j'interviens personnellement pour donner "ma piste de réflexion" !
dans "L'Effondrement", l'auteur a l'air de dire que pour passer à l'utopie (le "Temps d'Après"), il faut : 1/ "une prise de conscience généralisée du processus civilisationnel" et 2/ "un choix scientifiquement délibéré d'accompagner cette dynamique".
Concrètement, je SUIS le 1/, j'ai vocation à transmettre ; quand la population sera "conscientisée", il faudra amorcer la philosophie du 2/, et là j'interviens personnellement pour donner "ma piste de réflexion" !
L'auteur intègre même la notion de "disparition" : si 2/
n'est pas effectué, la civilisation ne peut pas se "régénérer"
!
la "mort"
du politique et du philosophique, la désaffection, la
dés-implication personnelle (sentiment de ne pas "se sentir
concerné ni chercher à vouloir être compétent"), est un
obstacle évident à la régénération. L'apprentissage de la
dynamique de l'histoire de la philosophie est nécessaire pour
garantir la survie.
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