mercredi 10 avril 2013

page 30 - troisième partie

I.
J'ai trouvé !
Précédemment, je disais que j'étais "le seul humain".
En fait, selon Serge Tribolet, psychiatre, docteur en philosophie.
La folie, est un fait "positif".
Il rapporte des paroles de Socrate.

Donc, ce psy-philosophe, il dit, que les "fous" ont le "don de divination".
Il définit : "la capacité à Voir-le-passé-le-présent-le-futur".
C'est exactement, ce que je disais sur le "Temps et l'Être" (non, je suis pas Heidegger, j'ai pas la prétention de comprendre la philo pure) : je suis "au-delà du temps", ma pensée renvoie à l'Ancien Régime en ayant intégré les Lumières et le romantisme.

L'orateur rajoute, que "le fou existe pour-manifester-un-message-au-monde", on dira "lever le voile de l'Univers" (je viens de comprendre Schopenhauer).

"Mais quelles sont les conséquences pratiques et éthiques de ce sentiment de pitié donc "d’amour pour l’humanité" (mais, tout aussi bien, pour les animaux) ? Autrement dit, que puis-je faire, au juste, face à la souffrance d’autrui ? Au fond, un individu peut difficilement soulager les souffrances d’un autre. Pour Schopenhauer, la participation à la souffrance d’autrui ne trouve son achèvement que dans l’affranchissement de la souffrance du monde par l’abnégation du vouloir-vivre, par la négation concrète de celui-ci dans l’ascétisme, négation qui peut même aboutir à un état de béatitude, c'est-à-dire de "suspension de la souffrance". Pour comprendre vraiment ce que dit Schopenhauer de l'éthique sans contresens il est essentiel de bien saisir que selon lui l'individualité n'est en aucun cas la véritable condition ontologique de l'être humain et que, par suite, cette individualité n'est peut être bien que la plus subtile "illusion" par laquelle "le voile de Maya" de la Volonté nous recouvre en nous laissant accroire que nous sommes des "êtres rationnels"."


Mais là où je voulais en venir, c'est sur le concept de surhomme de Nietzsche ; je n'ai pas lu, et Wikipédia est compliqué, donc je vais dire comment "a priori" je le conçois moi-même.
Le surhomme serait le sentiment d'"être-plus-qu-humain", un "humain augmenté", une sorte de théologisation de l'Être, la transformation de l'Homme (humanité) en Dieu-dieux, le dépassement de la morale et de la métaphysique vers un état où la civilisation serait post-humaine (au sens où l'entend Hannah Arendt), il n'y aura plus de mal et malheur !

Vous aurez remarqué le paradoxe du surhomme avec l'anacyclose.
En fait, il n'y en a pas.
J'attendais d'un roi absolu de droit divin qu'il "agisse", modifie la société.
Nous sommes entrés depuis hier dans le processus, la superstructure est désormais en cours de modification.
A la fin, le gouvernement n'aura "plus rien à faire", sinon transmettre la sagesse et le respect de la post-tradition.
Tout le monde pourrait être roi (cf. "L'Utopie" de Thomas More), mais évidemment, il faudra prendre le plus sage et le plus "conservateur", celui qui a le plus de connaissances à transmettre.

Je suis certes révolutionnaire-conservateur, mais je ne pense pas être le plus sage, du moins ! il y a/aura encore plus sage que moi.
Je ne suis que le nouveau Périclès-Socrate ou le Luther. Il y aura des Platon et des Aristote, ou des Calvin et Loyola après moi.



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